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11 mai 2015 1 11 /05 /mai /2015 07:28

Source de l'article : accompagnement-de-la-grossesse.com
 

Travail à la maison : avantages et contre-indications
 

L'accouchement peut être découpé en plusieurs parties : le travail, l'expulsion et la délivrance pouvant être chacune à nouveau redécoupées en plusieurs phases.
Le travail est donc la première partie de l’accouchement, le temps pendant lequel le corps se prépare, le bébé se met dans une position favorable et descend grâce aux contractions notamment. Il peut durer plus ou moins longtemps selon les femmes, selon le nombre de bébés que vous avez déjà eus (ou pas) et passer plus ou moins inaperçu ou au contraire être intense... Bien entendu certains critères peuvent influencer votre travail mais rien n'est écrit d'avance. Je connais des mamans qui n'ont même pas remarqué qu'elles étaient en travail et n'ont ressenti que les dernières contractions, d'autres ont vécu un travail de 24h ou plus ... Nous n'entrerons pas dans la détail des phases du travail, aujourd'hui voyons où vivre son travail. Voici un très bon livre sur l'accouchement et détaillant bien ses différentes phases : Vivre sa grossesse et son accouchement : Une naissance heureuse. Je vous le recommande.
 

Pendant l'accouchement où vivre son travail ?
 

Voilà une bonne question. Beaucoup de femmes se demandent quand partir à la maternité, à la rupture de la poche des eaux ? au bout de combien d'heures ?

Je crois qu'il n'y a pas de réponse absolue, que cette réponse ne peut être donnée que par la femme elle-même lors de l'accouchement, selon son vécu, ses envies ... Cependant il est intéressant de réfléchir en amont aux avantages et aux contre-indications à rester chez soi pour vivre le travail car bien entendu il ne faudrait pas mettre la maman ou le bébé en danger.

 

La suite de l'article est réservée aux abonnées du blog accompagnement-de-la-grossesse.com, alors allez vous inscrire sur le blog !

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5 avril 2015 7 05 /04 /avril /2015 23:18

La naissance laisse des traces, une empreinte durable à ne pas négliger

article ici sur le blog accompagnement-de-la-grossesse.com

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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 12:14

Visualiser est un exercice très intéressant.

Il vous oblige à vous centrer sur vous-même, sur l'idée ou plutôt l'image que vous souhaitez voir. Cela vous oblige donc à sortir du monde dans lequel vous vous trouvez ou en tous cas de vous en détacher un instant, ce qui peut parfois être salvateur...

Pendant l'accouchement, la visualisation est probablement rendue plus facile par l'état second dans lequel la mère se trouve. Mais alors pourquoi visualiser pendant l'accouchement ?

La suite de l'article sur accompagnement-de-la-grossesse.com

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 22:58

 J'ai copié ici le contenu d'un dépliant fait par l'ASQP (l'Association pour la Santé Publique du Québec):

 

 

Ce dépliant a été préparé dans le but de vous fournir le plus de renseignements possible sur tous les aspects de la césarienne afin que :
vous soyez en mesure de la prévenir ;
vous sachiez à quoi vous attendre si elle s’avère absolument nécessaire.

 

 

Et si la césarienne devient nécessaire ?


Les femmes bien renseignées se sentent mieux préparées et sont souvent plus satisfaites de leur expérience. Que la césarienne ait été prévue ou non, assurez-vous à l’avance que :


• on vous explique précisément comment se déroulera la césarienne ;


• le médecin utilise la technique de suture utérine 2 couches si vous désirez avoir d’autres enfants ;


• vous pourrez décider qui sera à vos côtés pendant l’opération ;


• vous ou votre conjoint aurez un premier contact peau contre peau avec votre bébé dès sa naissance ;


• vous ne serez pas séparée de votre bébé ni de votre conjoint après l’opération ;


• on attende à 39 semaines complètes de grossesse ou que le travail soit commencé avant d’avoir la césarienne, sauf si c’est urgent.

 

 

À quoi s’attendre après une césarienne ?


À l’hôpital


• Une sonde urinaire jusqu’à quelques heures après la césarienne


• Des démangeaisons en réaction à l’anesthésie


• Des douleurs de contractions parce que l’utérus reprend sa forme d’avant la grossesse


• Des gaz ou de la constipation


• Une montée de lait retardée


De retour à la maison


• Avoir besoin de plus de temps pour récupérer, et de quatre à six semaines pour reprendre progressivement les activités quotidiennes (ex. : soulever un poids plus lourd que le bébé, conduire une voiture, avoir des relations sexuelles, etc.)


• Avoir besoin de plus d’aide pour le soin des enfants et les tâches domestiques

 

 

La césarienne : vrai ou faux ?


La césarienne prévient ou diminue l’incontinence urinaire, c’est-à-dire le fait d’être incapable de retenir son urine.
Faux.

Il n’y a aucune preuve scientifique que la césarienne prévient l’incontinence.

 

La césarienne permet une meilleure vie sexuelle après la naissance.
Faux.

Six mois après la naissance, il n’y a aucune différence entre les femmes qui ont eu une césarienne et celles
qui n’en ont pas eu.

 

La césarienne retarde les premiers contacts avec le bébé.
Vrai et faux.

Bien que certains hôpitaux encouragent le contact peau à peau entre la mère et son bébé dès sa naissance,
les routines des salles d’opération et des salles de réveil, dans bien des cas, retardent les premiers contacts avec le bébé.

 

La césarienne est la seule façon d’accoucher d’un « gros » bébé.
Faux.

Actuellement, aucun test ne peut prédire précisément le poids d’un bébé et, si une césarienne est nécessaire,
la décision devrait se prendre pendant le travail et pas avant.

 

La césarienne est inévitable si le bébé se présente par le siège ou si on attend des jumeaux.
Faux.

Si la plupart des bébés se présentant par le siège naissaient auparavant par césarienne, les associations
médicales recommandent aujourd’hui que, dans certaines circonstances, on pratique un accouchement naturel.

Il est souvent possible d’accoucher par voie vaginale lorsqu’on attend des jumeaux.


Césarienne un jour, césarienne toujours.
Faux.
La grande majorité des femmes qui ont déjà eu une césarienne peuvent accoucher naturellement par la suite. C’est ce qu’on appelle un accouchement vaginal après césarienne (AVAC).

 


Aujourd’hui, près de 25 % des grossesses se terminent par une césarienne. Parce qu’elle est si fréquente, on pourrait croire qu’elle est banale. Pourtant, saviez-vous que :
l’accouchement vaginal est plus sécuritaire dans la grande majorité des cas
la césarienne est une opération majeure qui comporte des risques, à court et à long terme
on ne devrait avoir recours à la césarienne que si des complications chez la mère ou le bébé la rendent absolument nécessaire

 

 

Quels peuvent être les effets d’une césarienne ?


• Certaines femmes se sentent soulagées d’avoir eu une césarienne. Pour d’autres, la césarienne
représente une expérience éprouvante. Elles peuvent ressentir des émotions difficiles : tristesse, déception, sentiment d’abandon, colère, trahison, perte de contrôle et même sentiment d’échec parce qu’elles n’ont pas été « capables d’accoucher naturellement ».


• Étant donné que la césarienne retarde souvent le premier contact entre la mère et son bébé, cela peut
parfois retarder ou affecter leur lien d’attachement.


• La césarienne peut aussi avoir un impact sur la relation entre les parents.
Si, à la suite d’une césarienne, vous avez de la difficulté à reprendre vos activités ou à vous occuper de votre bébé parce que les émotions que vous ressentez prennent trop de place, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé.

 

 

Peut-on prévenir une césarienne?


Voici quelques moyens pour réduire le risque d’avoir une césarienne :


Pendant la grossesse…


• Se préparer à l’accouchement (se tenir en forme, assister à des rencontres prénatales, faire un plan de naissance)


• Avoir un suivi avec un médecin de famille ou une sage-femme


• Avoir à ses côtés, pendant l’accouchement, une accompagnante à la naissance


• Si le bébé se présente par le siège, demander qu’on tente une version externe en centre hospitalier pour le retourner


• Si une césarienne est recommandée, demander pourquoi et obtenir l’opinion d’un autre professionnel de la santé


• Attendre d’avoir des contractions régulières aux cinq minutes ou de perdre du liquide amniotique avant de se rendre au lieu de naissance


Pendant le travail…


• Rester active (marcher, changer de position souvent)


• Prendre un bain


• Manger et boire selon le besoin


• Durant la poussée, privilégier une position verticale (debout, assise, ou accroupie)


• Autant que possible, il vaut mieux éviter :


            »» le déclenchement artificiel du travail


            »» le moniteur foetal en continu (surveillance du coeur du bébé) qui force la mère à rester couchée


           »» la rupture artificielle de la poche des eaux


           »» l’épidurale avant 4 cm de dilatation


          »» l’imposition d’une limite de temps pour accoucher


          »» la position couchée sur le dos pour donner naissance

 


Qu’est-ce qu’une césarienne?


C’est une incision faite dans le ventre de la mère pour extraire le bébé de son utérus. La césarienne
est généralement faite sous anesthésie épidurale ou spinale. Elle exige rarement une anesthésie générale.
L’ensemble de l’opération dure environ une heure.


La césarienne implique :


• une préparation : sonde urinaire, soluté, rasage du pubis et anesthésie ;


• un environnement stérile : salle d’opération, gants, masque, blouse, etc., même pour le conjoint ;


• une incision de la peau, qui sera ensuite refermée à l’aide de fils résorbables ou d’agrafes temporaires ;


• une possibilité de sensations de pression, d’étirements et de nausée ;


• une période en salle de réveil, pour la mère, même si elle n’a pas été endormie ;


• un séjour plus long à l’hôpital et un rétablissement plus long.

 


Pourquoi fait-on une césarienne?


Au Québec, 90 % des césariennes sont pratiquées pour les raisons suivantes :


• le travail n’avance pas ;


• la mère a déjà eu une césarienne ;


• le bébé se présente par le siège ;


• l’état du bébé est inquiétant.

 

Cependant, dans chacun de ces cas, la césarienne n’est pas la seule solution.

 

Dans certains cas, la césarienne est essentielle et même urgente, par exemple :


• si le placenta bloque le passage du bébé (placenta prævia) ;


• si le cordon ombilical descend avant la tête du bébé (procidence du cordon).

 

 

Y a-t-il des risques associés à une césarienne ?


Heureusement la plupart des césariennes ne présentent aucun problème. Pourtant, comme toute opération majeure, elle comporte des risques, faibles ou élevés selon le cas, pour la mère et pour le bébé.


Voici certains d’entre eux.


Pour la mère


À court terme


• Difficultés d’allaitement


• Blessure (lésion) aux organes proches de l’utérus, comme la vessie


• Complication grave (infection, arrêt cardiaque, hystérectomie, hémorragie ou embolie)


• Décès


À long terme


• Problèmes d’adhérences (douleur persistante à l’endroit de la cicatrice et lors de relations sexuelles,
problèmes intestinaux graves)


• Problèmes de fertilité


Pour le bébé


À court terme


• Blessure faite par un instrument chirurgical


• Troubles respiratoires parfois graves, pouvant entraîner le décès, surtout si la césarienne est faite avant 39 semaines de grossesse ou si elle est planifiée


À long terme


• Asthme ou allergies


Lors de futures grossesses


Pour la mère


• Embryon qui se développe en dehors de l’utérus


• Complications graves liées au placenta


• Rupture utérine (la cicatrice sur l’utérus s’ouvre)


Pour le bébé


• Malformations


• Petit poids à la naissance


• Lésions du système nerveux


• Décès in utero présentation par le siège et placenta praevia.

 

 

Crédits et ressources
Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)
Recherche et rédaction : Hélène Vadeboncoeur, Ph.D, chercheuse en périnatalité
Coordination : Catherine Chouinard, ASPQ
Comité de lecture : Emmanuel Bujold, MD, obstétricien-gynécologue
Julie Choquet, MD, médecin de famille
Isabelle Côté, conseillère aux programmes, MSSS
Guy-Paul Gagné, MD, obstétricien-gynécologue
Céline Lemay, Ph.D, sage-femme
Lucie Thibodeau, présidente de l’ASPQ
Révision : Danielle Bergeron et Marcelle Roy
Design graphique : Studiométrique
Nous remercions le ministère de la Santé et des Services
sociaux pour sa participation financière.
Ressources pour en savoir plus

Vous trouverez la liste des études scientifiques soutenant les renseignements contenus dans ce dépliant sur le site de
l’Association pour la santé publique du Québec :
www.aspq.org
Les sites Internet et les livres suivants contiennent des informations supplémentaires :
www.cesarine.org
www.avac-info.org
www.childbirthconnection.org
www.dangersofcesareanbirth.com
www.helenevadeboncoeur.com
www.vbac.org
Gallagher-Mundy, C., 2004. Après une césarienne. Éditions Marabout, Paris.
Vadeboncoeur, H., 2008. Une autre césarienne ou un accouchement naturel ? S’informer pour mieux décider. Carte blanche, Montréal.
Pour commander le dépliant : www.aspq.org/fr/publications
Édition 2011 ( Première édition - 2009 ). ASPQ ©

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 01:18

Voici un sujet un peu médical si on veut mais qui concerne beaucoup de femmes pendant leur accouchement. ce n'est pas moi qui ai écrit cet article mais par une sage-femme.

Voici ma source :

Périodes du travail et complicité →( http://midwifethinkingfrench.wordpress.com/author/midwifethinking/)

 

Le bourrelet de col antérieur ou comment saccager un accouchement parfaitement normal

Publié le février 6, 2011 par midwifethinking

Voici un scénario que j’entends très fréquemment : une femme est en travail et tout se déroule normalement. Elle commence à pousser lors des contractions et sa sage-femme l’encourage à suivre son corps. Après quelques poussées la sage-femme l’examine pour « voir ce qu’il se passe » et trouve un bourrelet de col en antérieur. Elle dit à la femme d’arrêter de pousser parce qu’elle n’est pas complètement dilatée et risque de déchirer son col ; son corps est en train de lui mentir et ce n’est pas le moment de pousser. La femme est perturbée et prend peur. Elle ne peut pas arrêter de pousser et doit lutter contre son corps ce qui augmente la douleur. Parce qu’elle ne peut pas arrêter de pousser on lui recommande de prendre une péridurale. Une péridurale est posée avec tous les appareils de mesure qui vont avec. Plus tard un autre toucher vaginal déclare que le col est complètement dilaté et une poussée dirigée commence. La fin de l’histoire est classiquement une naissance instrumentale (ventouse ou forceps) liée à la péridurale = poussée dirigée = souffrance fœtale + défaut de progression (bébé mal positionné du fait de la position dorsale et d’une diminution du tonus du plancher pelvien). Le message que la femme retient de son accouchement est que son corps l’a trompée alors qu’en fait c’est la sage-femme (instrument du système) qui l’a trompée. Je ne suis pas en train de pointer du doigt des individus : j’ai été cette sage-femme. Comme la plupart des sages-femmes on m’a appris qu’une femme ne doit pas pousser tant que son col n’est pas complètement dilaté. Cet article vise à remettre en question certains modes de pensée à ce sujet ou plutôt cette absence de sujet.

Anatomie et Physiologie

L’accouchement est un processus physiologique complexe mais très simplement 3 principales étapes existent

  1. Dilatation du col
  2. Rotation du bébé dans le bassin
  3. Descente du bébé dans le bassin

Mais ces étapes n’arrivent pas l’une après l’autre, elles se déroulent toutes en même temps et à des vitesses différentes : pendant que le col se dilate, le bébé tourne et descend aussi.

1 Dilatation du col

 Le col ne s’ouvre pas comme décrit dans les livres d’obstétrique : comme un joli cercle régulier qui s’agrandit (Sutton 2001). Il s’ouvre depuis l’arrière vers l’avant avec une forme d’ellipse. L’orifice interne  se retrouve attiré vers le cul de sac postérieur au début du travail et s’ouvre plus tard. A un certain moment du travail la plupart des femmes vont avoir un bourrelet de col en antérieur parce que c’est la dernière partie du col à être tirée vers le haut par-dessus la tête du bébé. Ce bourrelet n’est détecté que si un TV est pratiqué à ce moment. On entend rarement parler de bourrelet postérieur parce que cette partie du col disparait en premier. Ou bien il devient difficile de l’atteindre avec les doigts …

 

Le col se dilate parce que les fibres musculaires de la partie fundique de l’utérus se rétractent et raccourcissent avec les contractions. Ca tire en ouverture sur le col (Coad 2005). Ceci ne nécessite pas la pression de la présentation (le siège ou la tête du bébé) : parlons de la tête pour l’instant. Cependant, la tête influence la forme que va prendre le en se dilatant autour d’elle. Par exemple une OP bien fléchie (cfA) va créer une ouverture du col plus circulaire. Une OS (plus ou moins défléchie cf B) donnera une forme plus ovale. Pour plus d’infos sur les OP et les OS lire this post . La plupart des bébés seront entre ces deux extrêmes pendant la dilatation du col et changeront de positions pendant leur rotation.

2. Rotation

 

Le bébé entre dans le bassin par le détroit supérieur. Comme vous pouvez voir sur les images ci-dessus ceci est plus facile avec la tête en position transverse. Pendant que le bébé descend dans le bassin la tête va être asynclite avec un des os pariétal comme guide. Ceci parce que la forme du bassin nécessite que le bébé rentre en biais. (cf image de droite). Une fois dans le bassin la tête a la place de tourner dans une bonne position pour le détroit inférieur ce qui est habituellement l’OP. La rotation est aidée par le plancher pelvien et souvent par la poussée.

3. La descente : Le reflexe expulsif

Le reflexe expulsif… et je parle de la poussée spontanée, gutturale, irrépressible…se déclenche quand la présentation descend dans le vagin et appuie sur le rectum et sur le plancher pelvien. On l’appelle le « reflexe de ferguson »- probablement d’après un homme. Ce reflexe ne dépend pas de l’état du col mais de où et comment la tête du bébé est placée. Donc si la tête du bébé touche le bon endroit avant que le col ait fini de se dilater la femme va spontanément commencer à pousser. On assiste très fréquemment à un autre scénario lorsque le col est complètement dilaté mais le bébé pas encore assez descendu pour déclencher la poussée. Malheureusement nombreux sont les praticiens qui vont dire à la femme de pousser et créer des problèmes au lieu d’attendre la descente du bébé et la poussée spontanée.

Pousser avant la dilatation complète

Lorsque nous ne disons pas aux femmes de pousser, elles vont pousser lorsque leur corps en aura besoin. Si nous dirigeons la poussée nous risquons d’aller contre la physiologie de l’accouchement et de créer des problèmes ( lire :  previous post ). La poussée spontanée avant la dilatation complète est une aide normale et physiologique quand :

  1. La tête du bébé descend dans le vagin avant que le col ne soit complètement dilaté : dans ce cas la poussée va aider le bébé à descendre au-delà du col et à repousser celui-ci.
  2. Le bébé est en OS et la partie proéminente de son occiput (partie arrière de la tête) appuie sur le rectum. Pour une OP cette partie de la tête est contre la symphyse pubienne et le bébé doit descendre plus bas avant d’appuyer sur le rectum avec la partie avant de la tête. Dans le cas d’une OS, la poussée peut aider la rotation vers une position en OP.

Je suis encore en train de chercher des preuves montrant que pousser sur un col incomplètement dilaté va abimer celui-ci. On me l’a dit très souvent mais je ne l’ai jamais constaté. J’ai rencontré des cols oedématiés (la plupart chez des femmes ayant une péridurale et peu promptes à bouger). Mais, ceux-ci arrivant sans aucune poussée. Je peux comprendre comment une poussée dirigée, forte (agrémentée de syntocinon) peut abimer un col. Mais je ne vois pas comment une femme pourrait se blesser elle-même en suivant sa poussée spontanée. A bien des égards, les arguments concernant « pousser ou ne pas pousser » sont inutiles car une fois que le réflexe de Ferguson prend le relais, il est hors de contrôle. Vous pouvez soit laisser faire, soit commander à la femme de faire ce qu’elle ne peut pas faire : arrêter de pousser.

Occasionnellement, les femmes vont se plaindre de douleurs associées à ce bourrelet de col pincé entre la tête du bébé et la symphyse pubienne pendant une contraction avec poussée. Dans ce cas, la femme peut être incitée à se placer dans une position qui va alléger la pression sur le col (en se penchant en arrière). Les femmes qu’on ne dérange pas pendant leur accouchement font souvent ça instinctivement. Récemment, lors d’une naissance dans l’eau, une maman(1er bébé) qui avait poussé à 4 pattes spontanément depuis un moment s’était mise sur le dos. Un peu plus tard elle me demanda de regarder où était le bébé (pour elle, pas pour moi). Le bébé n’était pas très loin avec un large et épais bourrelet de col devant sa tête. La mère le sentait aussi et continua à pousser comme avant. Sa fille est née à peu près 30 mins après.

Suggestions

Evitez les TV (touché vaginal) pendant le travail. Ce que vous ne savez pas peut vous influencer ou quelqu’un d’autre présent à ce moment. Les TV sont une méthode peu fiable pour mesurer l’évolution du travail, et la chronologie (vitesse de dilatation, temps de pause autorisés aux différents stades etc..) prescrite pendant le travail n’est pas prouvées scientifiquement. (lire cet article :   this post )

Ignorez les poussées et ne prononcez pas les mots « poussez » ou « poussée » pendant un accouchement. Poser des questions ou bien donner des directions dérange la femme dans ses instincts. Par exemple demander à une femme « est-ce que ça pousse ? » va l’entrainer à se demander « suis-je en train de pousser ? devrais-je ? » Penser et se poser des questions va à l’encontre de la production d’ocytocine et donc de la naissance. Si elle pousse laissez la faire et chut ! Pour plus d’infos sur la poussée en général et (un super lien audio par Gloria Lemay lire cet article :  this post)

Ne dites pas aux femmes d’arrêter de pousser. Si une femme pousse spontanément (sans que vous l’ayez coaché) elle sera incapable de s’arrêter. Pousser va l’aider à faire «  avancer son accouchement »). Lui dire de ne pas pousser lui retire son autonomie et sa puissance de femme qui accouche (avec son savoir inné et physiologique) et suggère que son corps la trompe. En plus après s’être battue contre cette envie de pousser elle va sans doute trouver difficile de suivre son corps et de pousser lorsqu’on le  lui aura permis. (Bergstrom 1997).

Si une femme pousse spontanément depuis un certain temps avec une douleur excessive (souvent sur le pubis) elle a sans doute un bourrelet de col antérieur pincé contre la symphyse pubienne. Cela ne nécessite pas un TV pour le vérifier (sauf si elle vous le demande) Si vous suspectez ou avez confirmation d’un bourrelet de col antérieur

  • Rassurer la qu’elle a fait beaucoup de chemin et qu’il ne reste plus qu’un petit peu.
  • Demandez lui de laisser son corps faire ce dont il a besoin , mais sans forcer la poussée
  • Aidez là à prendre une position qui va soulager la pression sur le col et être plus confortable (souvent une position penchée en arrière)
  • Si la situation perdure et devient pesante et stressante, vous pouvez, pendant une contraction, faire une pression sus pubienne pour aider le col à remonter et « ascencionner » dans le segment inférieur.
  • Si la femme demande plus d’aide on peut repousser le bourrelet de col manuellement au dessus de la tête du bébé. Mais c’est très désagréable pour elle.

Note : cette situation de col pincé est rare et habituellement un bourrelet de col s’efface simplement sans aucun problème associé.

Résumé

Un bourrelet de col antérieur est un phénomène normal lors d’un accouchement. Cela ne nécessite pas d’acte ou de surveillance particulière et mieux vaut qu’il ne soit pas diagnostiqué. Les complications associées à un bourrelet de col sont liées à son diagnostic et à la façon de le traiter comme si c’était un problème.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:50

Je partage avec vous cette vidéo faite par une collègue doula québecoise. C'est un montage avec diverses photos. Je l'ai beaucoup aimée.

Voici : L'accompagnement des femmes lors de l'accouchement par Valérie Turcotte !

 

 


 
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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 19:19

 

 

      Ce que l'on appelle un accouchement non assisté est un accouchement vécu par la mère ou les parents sans l'intervention d'aucun personnel médical.

 

      Si il arrive à certaines mamans de se retrouver seules sans le vouloir pour d'autres c'est un véritable choix réfléchi et pesé.

Certains couples décident de vivre une grossesse et ou un accouchement non assistés. Ce choix doit être respecté. Il n'est pas interdit par la loi française de poser ce choix.

      Beaucoup, la très grande majorité, pensent ce choix fou ou même dangereux. Même si il est vrai qu'il n'est pas courant et très mal vu en France il est beaucoup mieux accepté dans d'autres cultures. Il y a même des tribus où les femmes accouchent traditionnellement toujours seules dans la forêt mais en cas de problème elles appellent en criant au serpent, ce qui est un signal d'alerte pour appeler au secours une autre femme qui reste à l'écoute.

      Moi je crois vraiment que les meilleures conditions pour accoucher sont celles où la mère se sent en sécurité. Pour certaines ce sera à l'hôpital le plus technicisé et pour d'autres l'hôpital est synonyme d'angoisse, de cauchemar ou simplement d'impossibilité d'y mettre vie car pour elles l'hôpital est synonyme de danger. Dans ces femmes-là, certaines accoucheront à domicile avec une sage-femme et d'autres préfèreront accoucher seules.

      Je ne suis pas là pour encourager ce choix mais je ne suis pas là non plus pour le condamner. Cela me fait mal au coeur d'entendre des sages-femmes, même parmi celles pratiquant les accouchements à domicile, ne pas respecter ce choix. Il est certes extrême mais existe et ce n'est pas à nous de diriger la vie des autres.

     

      Parcontre il est de notre devoir de donner toutes les informations nécessaires afin que les parents fassent un choix éclairé. Il faut dire que ce choix existe au même titre que les autres, donner les avantages, les inconvénients et les risques de chaque choix. Quoi que les notions d'avantages et d'inconvénients dépendent totalement des personnes, ce qui est un avantage pour l'un est un inconvénient pour l'autre.

 

      J'imagine que certains demandent à une amie ou une parente d'être présente pour s'occuper de la fratrie, du ménage ou pour remplacer le père près de la mère si il fatigue comme d'ailleurs pendant les accouchements à domicile.

 

Pour ceux que ça intéresse j'ai en dépôt-vente à mon association des DVD faits par un couple ayant vécu plusieurs Accouchements non Assistés (ANA) qui vous présente la naissance de leur dernier enfant. Ce DVD a l'avantage même pour les personnes ne souhaitant pas vivre un ANA de décortiquer des moyens simples de se préparer à l'accouchement, de rester en forme pendant la grossesse, les différentes étapes de l'accouchement ... C'est donc un film reportage pendant lequel vous assisterez à une naissance.

 

Voilà ce qui est écrit sur la jaquette :

recto

Vivre naturellement et paisiblement la naissance.

La magie d'une naissance vécue dans la douceur, la paix et l'intimité de l'amour conjugal.

Témoignage de Claire et Christophe à l'occasion de la naissance de leur neuvième enfant - décembre 2009-

verso

Nés en France, Claire (1971) et Christophe (1969) sont ingénieursagronomes de formation. Mariés en 1994, ils ont accueilli 9 enfants en 14 ans, qui sont nés sur les 4 continents où ils ont vécu.

Claire et Christophe ont choisi de vivre chaque naissance au coeur de leur intimité conjugale, afin de préserver le bien-être et le plein respect de la mère et du bébé, et de donner à cet heureux évènement un caractère sacré.

Conscients de la richesse de leur expérience, ils ont décidé de filmer la naissance de leur neuvième enfant, afin de partager leur savoir-faire en matière d'accouchement vécu naturellement et paisiblement.

Ce DVD se veut pédagogique et pratique. Il présente les différentes phases de la naissance : préparation, premiers signes, contractions, relaxation, accompagnement et rôle du père, descente et arrivée de l'enfant, section du cordon ombilical, délivrance, repos de la mère et du nouveau-né, soins du cordon ombilical, premières tétées, premières promenades, ...

En complément sont évoquées les naissances des huit premiers enfants.

 

Ce DVD est en vente au prix de 12 € par le biais de l'association + frais de port réels si il y a lieu.       HIHIhI, j'ai fait une erreur. Je n'avais pas vérifié et je les paye plus cher que ça. C'est donc 18 € le DVD + frais d'envoi !!

contactez-moi sur le site ou par mail : lesmeresveilleuses@ymail.com ou par téléphone au 02.99.73.82.97


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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 17:31

La Méthode Fort, Naître en fête est une préparation à l'accouchement efficace et indispensable même avec une autre préparation.

Ce livre écrit par J. Alberte Fort n'est plus édité.


C'est pour cela que je vous propose de vous faire des photocopies du livre contre 4 € pour rembourser mes frais (+ frais de livraison si nécessaire). Pardon je n'avais pas tout pris en compte : 6 € (+ frais d'envoi)

 

D'expérience je peux vous assurer que les grossesses pendant lesquelles j'ai lu et appliqué cette méthode (même tardivement dans la grossesse) se sont terminées par un travail et un accouchement complètement différents des autres grosssesses, même idylliques. Ayant 7 enfants et vécu 7 grossesses à terme je vous certifie que cette méthode est indipsensable pour éviter les douleurs inutiles.

 

Je vous souhaite une bonne lecture et un bon accouchement avec la méthode Fort.

 

Si cette méthode vous intéresse vous pouvez me contacter au 02.99.73.82.97 ou par mail à : lesmeresveilleuses@ymail.com pour en savoir plus ou en commander un ou plusieurs exemplaires.

 

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 23:49

Voici une invention complètement folle.

Je voulais vous partager la découverte que je viens de faire. Un nouveau type de table d'accouchement vient de sortir, je vous laisse juger :

 

 

Comment accoucher sur une centrifugeuse

IMPROBABLOLOGIE | LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 09.03.12 | 20h02

  

 

Une femme sur le point d'accoucher, en mars 2008, à la maternité associative à but non lucratif des Bluets à Paris.

Une femme sur le point d'accoucher, en mars 2008, à la maternité associative à but non lucratif des Bluets à Paris. AFP/JEAN AYISSI

 

Dieu a dit à Eve : tu enfanteras dans la douleur. Deux inventeurs américains se sont, depuis, permis de moderniser la formulation divine : tu enfanteras dans la douleur et sur une centrifugeuse. En 1965, George et Charlotte Blonsky ont en effet déposé un brevet (numéro 3216423) qui occupe une place de choix au panthéon de l'improbablologie : une table d'accouchement rotative pour faciliter les naissances par l'effet de la force centrifuge. Il suffisait d'y penser.

Il faut, pour comprendre leur démarche, se mettre à la fois dans la peau de ces pauvres bébés - contraints d'avancer dans un conduit étroit, tels des soldats rampant sur le parcours du combattant - et dans celle de leurs mères. Citons le texte du brevet : "On sait qu'en raison des conditions anatomiques naturelles le foetus a besoin d'une force considérable pour repousser les parois vaginales qui l'enserrent, surmonter la friction des surfaces utérines et vaginales et contrecarrer la pression atmosphérique s'opposant à sa sortie." Quant à la femme en couches, ses efforts ne s'avèrent pas moins considérables : "A la femme qui a développé une bonne musculature et a fait suffisamment d'exercice physique tout au long de sa grossesse, comme c'est le cas chez tous les peuples primitifs, la Nature a donné l'équipement et la puissance nécessaires à une délivrance normale et rapide. Ce n'est cependant pas le cas des femmes plus civilisées, qui n'ont souvent pas l'occasion de développer la musculature requise pour accoucher." Sic.

Mais que les mollassonnes sur le point de donner la vie ne se fassent pas de bile, George, Charlotte et leur centrifugeuse sont là pour les aider. Tout est prévu, tel est le mot d'ordre de ce brevet. La parturiente s'allonge sur la table de travail, la tête au niveau de l'axe de rotation. Pour éviter le décollage, elle doit bien accrocher ses ceintures : les pieds calés dans des étriers, le bassin coincé dans une espèce d'étui la maintenant bien parallèle à la table, des sangles au niveau des cuisses, une autre sous la poitrine et une dernière sur le cou. Un attirail nécessaire en cas d'évanouissement. Petite critique toutefois : il manque un distributeur de sacs à vomi. Pour des raisons de sécurité, la centrifugeuse est entourée d'une enceinte circulaire afin que le personnel soignant ne se fasse pas couper en deux par la machine en pleine action. Et au cas où il serait nécessaire d'arrêter la rotation en urgence, un frein à main est là. Tout est prévu, vous dit-on !

Pour le futur bébé, tout est calculé afin de prévenir un malencontreux accident. Un filet élastique (mais pas trop) au fond duquel se niche un douillet réceptacle en coton est disposé devant le vagin de sa future mère. Ce afin de récupérer le rejeton en douceur et d'éviter qu'il finisse sa très courte existence écrabouillé contre les parois de protection. Précisons en effet que, selon les chiffres donnés dans le brevet, la table peut, à son maximum de puissance, effectuer plus de 80 tours par minute. De quoi expulser aisément un bébé, son placenta et, en prime, quelques-uns des organes maternels.

Tout est prévu, donc. Y compris la future carrière du nouveau-né. Après cet entraînement précoce en centrifugeuse, où tu auras subi une accélération de 7 g lors de ta naissance, soit davantage que dans les attractions les plus spectaculaires des fêtes foraines, tu seras pilote de chasse ou astronaute, mon enfant.

Pierre Barthélémy

Journaliste et blogueur

(Passeurdesciences.blog.lemonde.fr)

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 11:42

Voici, le texte d'un Sage-femme Belge sur l'Accouchement à domicile :

"Ces femmes là prennent le risque de...
...ne pas être déclenchée artificiellement (chimiquement ou mécaniquement), ni celui de ne pas être anesthésiées … de ne pas être conforme à la norme, et de ne pas connaître l'iatrogénie de tout acte technique.
Elles prennent le risque de ne pas être "visitées" dans leur intimité par les doigts d'un(e) inconnu(e). Elles prennent le risque de ne pas être perfusée, et donc de ne pas être reliées par leur veine à la matrice hospitalière. De ne pas être interdites d'alimentation et de boissons énergétiques. Elles prennent le risque de ne pas avoir l'entrejambes rasé, ni le rectum vidé par un produit irritant, et de ne pas être stérile comme l'exige toute opération chirurgicale. Elles prennent le risque de n'être infectées que par les germes que son organisme connaît, et honte sur elles, car elles ne contribueront pas à la dissémination des germes résistants aux antibiotiques.
Elle prennent le risque de pouvoir bouger comme elle le souhaite et de prendre la position que leur corps et leur psychisme leur proposent ou leur imposent. Elles ne seront impudiquement ouvertes qu'aux seuls regards de leur compagnon et de leurs éventuels enfants. Elles obligeront ainsi leur sage-femme à s'agenouiller par terre ; cet inconfort et le sentiment d'infériorité qu'il ou elle ressentira risque de la rendre moins compétent(e). Elles prennent le risque de ne pas bénéficier de la porte qui s'ouvre subitement pour aérer la pièce. Elles prennent le risque de ne pas être assistée par tout le village, et de devoir se passer des conseils et des encouragements de personnes qu'elles n'ont jamais vues auparavant. Elles prennent aussi le risque de devoir, bestialement, uriner comme elles le font habituellement, et donc de ne pas être sondée par une main experte. Elles prennent le risque de pouvoir toucher elle-même leur sexe avec leur mains sales, et de devoir masser elles-mêmes leurs chairs à la place de mains gantées.
Elles prennent le risque de pouvoir prendre leur temps, de ne pas entendre quelqu'un leur intimer l'ordre de pousser comme cela est décrit dans tous les bons manuels. Elles prennent le risque de ne sentir que par elle-même le moment opportun et l'unique manière de se joindre aux efforts réflexes de son corps et de celui de son bébé pour naître. Elles prennent le risque de ne pas se conformer à l'ordre établi, et de n'être qu'en phase avec la singularité de leur histoire et de leur être.
Elles prennent le risque de ne pas bénéficier d'une épisiotomie, de ne pas porter la marque indélébile d'un professionnel, d'avoir un périnée intact et de ne pas pouvoir utiliser les glaçons et autres bouées, de ne pas se plaindre d'avoir encore mal plusieurs semaines après l'accouchement, et de ne pas souffrir de dyspareunie durant l'année qui suit.
Et comble de l'horreur, elles prennent le risque de porter à vie la responsabilité d'un bébé qui n'aura pas bénéficier de piqûre dans la fesse, de liquide brûlant dans les yeux, de prise de sang dans le talon ou dans la main, d'un tuyau dans les bronches, d'un thermomètre dans l'anus, …
Elles prennent le risque de devoir rester avec leur bébé continuellement contre elle, de ne pas être réveillée si elle devait s'endormir dans les heures qui suivent l'accouchement.
Elles prennent le risque de voir devant elle le sourire leur compagnon, d'être intimement touchée par cet homme qu'elles connaissent trop bien. Et eux, ces hommes, prennent le risque de servir à quelque chose, de ne pas pouvoir démissionner, de ne pas pouvoir se soumettre à une autorité, de pouvoir quitter la pièce sans devoir s'excuser, de pouvoir se coucher près de leur femme, de devoir s'endormir dans son lit près d'elle et de son bébé comme il doit le faire depuis tant de temps.
Ces femmes-là, en effet, prennent le risque de s'estimer et de ne pas pouvoir aduler et remercier le ou la spécialiste qui aurait accouché à sa place. Mais heureusement, cette barbarie n'arrive qu'à une demi femme sur cent ! Ou, autrement dit, pourquoi faut-il toujours lier la notion de risque à l'accouchement à domicile ? sans jamais préciser combien de risques sont évités par rapport à ceux créés par l'environnement hospitalier!

Jean-Claude Verduyckt sage-femme en Belgique"

 

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