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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 00:06

Une bien jolie chanson de Mannick :


 

pour toutes les mamans encientes que je connais ou pas ... C'est un si beau moment de notre vie !

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 00:15

Voici une réflexion qui vient de m'être partagée par Joëlle Terrien et que je trouve fort intéressante. En ce qui me concerne la participation libre n'est pas sensée être synonyme de gratuité mais plutôt d'accès possible aux plus démunis, aux très pauvres autant qu'aux autres et une possibilité pour chacun d'accéder à une liberté, la liberté de donner autant que de recevoir et de donner en fonction de ce qui a été reçu. Ainsi chacun peut se positionner en fonction de ses connaissances, de ce qu'il a réellement reçu, de ses capacités financières réelles, du travail fourni par la personne qu'il a en face de lui, etc ... et de son coeur !

Pour certains donner 2 € sera énoorme et pour d'autres en donner 200 € ne les privera de rien...

 

 

Petite considération au sujet de la « participation libre »

 

 

On trouve souvent, dans le cadre des conférences, une proposition qui se nomme « participation libre ». La plupart du temps les gens sont assez ennuyés et ne savent pas quoi donner à la sortie, il finissent par laisser TRES peu, alors même qu'ils disent (et peut-être mentent-ils) que « c'était super bien »!

Les temps sont durs, c'est pour tout le monde pareil et quand le choix est offert, nous avons tous au fond de nous un élan vers la gratuité.

 

Pourtant...

 

Je propose une idée, une piste de réflexion, un éveil des consciences à lire avec humour et à méditer simplement. Et si... à la sortie des conférences, on trouvait une « échelle du bienfait » afin d'évaluer ce que nous y avons vécu, une échelle commune que tout un chacun pourrait lire, quelle participation choisirions nous d'offrir ?

 

 

 

1- C'était nul, je n'ai pris aucun plaisir : 0 euros

 

2- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en mangeant un pain au chocolat : 5mn de bonheur pour 1,20 euros

 

3- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en allant au cinéma : 1h30 de repos pour 7 euros

 

4- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en allant à un Cours collectif de préparation à la naissance : 45mn de coaching pour 16 euros (plus de 4 personnes, selon la nomenclature : SF 6)

 

5- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu lors d'un soin des mains : 30mn de chaleur humaine pour 20 euros

 

6 - J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en dégustant une boite de bons chocolats d'une marque renommée : plein de petits frissons pour 25 euros

 

7- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en allant chez le coiffeur : 1h de patience pour 30 euros

 

8- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en allant chez l'ostéopathe : 45 mn pour 40 euros

 

9- J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu lors d'un massage du corps : 1h de plaisir sensuel pour 60 euros

 

10 - J'ai ressenti un bienfait semblable à celui reçu en tombant amoureuse d'une robe de marque : 2mn de jouissance pour 150 euros

 

 

Etc...

 

Je sais que les auditeurs des conférences sont aussi sollicités financièrement avec la vente d'ouvrages. A ce sujet, quelques informations sont nécessaires et là encore, comparer les dépenses sur une « échelle des bienfaits » permet de mettre en évidence la relativité de la valeur accordée à chaque dépense du quotidien.

 

Quand un livre se vend, la somme reçue par l'auteur n'est rien de plus que la contribution (la récompense) donnée en échange du temps passé en recherches et à la rédaction de l'ouvrage.

Pour information les droits d'auteurs (pour qui n'est pas une célébrité internationale) varient entre 7% et 10% du prix de vente HT, c'est à dire moins de deux euros pour un livre vendu 20 euros au public. Autant dire que le « métier d'écrivain » ne rapporte qu'aux gens riches, connus et largement recommandés par les grands médias. Le tirage d'un petit éditeur ne dépasse que rarement les 1000 exemplaires et l'écoulement de la marchandise se fait souvent au compte-goutte... C'est seulement la passion qui « pousse » les petits auteurs et petits éditeurs vers la publication.

 

 

 

 

Pour aller plus loin dans le réflexion :

 

Marcel Hénaff ; Le prix de la vérité, le don, l’argent, la philosophie ; SEUIL

 

Alain Caillé ; Don, intérêt et désintéressement ; Edition La Découverte

 

Marcel Mauss ; Essai sur le don, Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques ;

www.uqac.uquebec.ca

 

« Car cette gratuité là qui nous enchante ou nous arrange a un coût. Il est exorbitant, probablement terrifiant : Il concerne autant la destruction illimitée de la nature que le droit des gens à travailler dignement. » Daniel Conrod ; Télérama 2884, signes du temps : débat sur la gratuité.

 

 

 

 

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 00:21

Et oui nous sommes passés il y a quelques jours du statut d'association de fait au statut d'association loi 1901. Attention c'est du sérieux! (hihihi) Les statuts de l'asso ont donc été déposés en préfecture et j'ai enfin reçu ce jour le récépissé qui se faisait tant attendre.

La déclaration a été faite le 13 octobre 2011 et la décision de création prise le 06 octobre 2011. Les statuts seront visibles pour ceux qui le souhaitent pendant le Festi'naître. Je vous rappelle qu'il sera possible d'adhérer à l'association pour ceux qui le souhaitent.

 

Merci Gwénola pour ton aide si précieuse dans cette démarche.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 23:29
Voici un texte magnifique à lire dans son intégralité, écrit par ler mari d'une sage-femme :
Marié à la sage-femme
 
Le réveil de Sharon sonne, et j’attends qu’elle l’éteigne. Au bout d’un moment je me retourne, marmonnant que c’est son réveil et pourrait-elle si possible l’éteindre – pour me retrouver à parler à un lit vide. Je grogne, me rappelant le coup de fil à 2 heures du matin et pensant à la matinée tourmentée qui m’attend.
Quand elles appellent, elle s’en va. Peu importe l’heure qu’il est, peu importe à quel moment du film on est, ou qui nous avons à dîner. Elle y va, et malheur à l’homme qui essaye de l’arrêter. J’ai essayé, une fois. Nous étions en train de nous disputer et elle a reçu le coup de fil. Je lui ai dit que ça n’était pas juste. J’ai tapé du pied. J’ai crié [ou « pleuré » – ça peut être l’un ou l’autre]. Elle s’est juste fâchée de plus en plus. Elle m’a demandé si je voulais appeler la femme et lui dire de mettre au monde son bébé toute seule. Pendant un instant j’ai haï la femme en train d’accoucher, mais j’ai aussi commencé à comprendre que pour Sharon, une mère en travail sera toujours la première priorité.
J’ai entendu des sage-femmes dire, parfois en plaisantant, parfois avec fougue, qu’aucun autre métier ne ressemble à celui-ci. Je suis d’accord, et j’ajouterais que rien ne ressemble au fait d’être marié à une sage-femme. Je déteste ce qu’elle fait et j’adore ce qu’elle fait. Je trouve ça agaçant et je trouve ça stimulant. Quelqu’un m’a dit un jour que le taux de divorces est élevé chez les sage-femmes pratiquant les accouchements à domicile. Je me suis dit : « Tu rigoles? Avec le salaire dérisoire, les heures de travail impossibles et en plus le risque de procès dans notre état, quel homme ne voudrait pas d’une sage-femme pour épouse ? »
Suis-je en colère? Parfois. Est-que je veux qu’elle fasse autre chose? Jamais de la vie. Comment pourrais-je, alors qu’elle revient à 4 heures du matin, les larmes aux yeux, et me raconte l’histoire d’une mère qui avait si peur parce que son dernier bébé était mort in utéro à 6 mois, et qu’elle m’explique comment le chagrin la douleur et la joie se sont mêlés lorsque son bébé de 4 kilos est venu au monde ? Elle aime son travail et elle aime ses femmes. Elle fait tellement de choix difficiles. Je ne veux pas la faire choisir entre son travail et moi. En plus, je perdrais sûrement.
Quand notre fille, Hannah, chouine et demande pourquoi sa mère doit partir à nouveau le lendemain, Sharon lui dit simplement « C’est mon métier. C’est ce que je fais. » C’est vrai, mais c’est aussi sa vocation et sa passion. C’est ce qu’elle fait pour changer un peu le monde. C’est une lionne quand elle dit : « Il faut que les femmes aient le choix quant au lieu où mettre au monde leurs bébés. » Je l’admire énormément à cet instant – et puis le téléphone sonne. J’écoute alors qu’elle explique l’importance de manger pour nourrir le bébé. Elle fait de grands gestes en parlant, réduisant en miettes le mythe de la prise de poids minimale durant la grossesse. Elle dit : « Pour l’amour du ciel, si tu as faim, mange ! Mange beaucoup de protéines. Bien sûr, c’est pas un problème 4 œufs avec de la sauce chaude. On veut des bébés heureux et potelés ! » Elle raccroche et le téléphone sonne à nouveau.
Un jour c’est Hannah qui a répondu au téléphone, puis a appelé Sharon, qui s’est retirée dans la chambre. J’ai demandé à ma fille qui c’était. Elle m’a dit qu’elle ne savait pas, mais que ça avait l’air d’être une sage-femme. Je me suis dit « Oh oui, je vois ce que tu veux dire. Le ton amical mais sérieux, l’enthousiasme pour parler aux enfants et comme le son d’une consœur au téléphone, « Il faut que je parle à ta maman. » » Alors que Sharon ferme la porte de la chambre je l’entends dire « On utilise de la consoude et du romarin pour les bains de siège des mamans en postpartum et on trouve... »
Les sage-femmes AAD que je connais absorbent les connaissances comme des éponges avides. J’envie le besoin acharné d’information qu’a Sharon, qu’elle vienne d’un bulletin médical ou des traditions orales concernant l’utilisation des herbes. Elle collectionne avec passion les récits de naissances et les publications médicales, le savoir empirique et le savoir théorique.
Ces femmes se doivent de connaître leur sujet sur le bout des doigts, car elles empruntent un sentier très escarpé – surtout dans l’Indiana. La pratique des accouchements à domicile n’est pas à proprement parler illégale ici, mais elle n’est pas non plus reconnue.
Parfois j’ai l’impression de vivre avec une montagne russe émotionelle. La plupart des naissances se passent bien, et Sharon rentre à la maison épuisée et satisfaite. Mais parfois quand elle rentre son visage est rempli de douleur et elle commence, « On a dû transférer... » C’est une histoire de perte qui commence alors, et je plonge avec elle dans la tourmente. Souvent les histoires sont difficiles à écouter : l’atroce décision à prendre alors qu’il devient de plus en plus clair que cette naissance ne se déroulera pas à la maison, la froide stérilité de la salle des urgences, la brusquerie et parfois l’hostilité affichée des médecins qui n’ont pas beaucoup de contacts avec des sage-femmes. Et au milieu de tout cela, la peine, car souvent, bien que pas toujours, un transfert signifie une césarienne. La sage-femme accompagne, aidant le partenaire de la femme, suggérant des alternatives une fois à l’hôpital. Le lien de communauté entre les femmes reste intact même dans cet environnement, si différent de la calme sécurité et de la chaleur d’un foyer.
J’avoue que le métier de Sharon m’effraie parfois. Elle travaille si près de la fenêtre entre la vie et la mort. Elle aide à la venue de la vie dans ce monde, et parfois c’est un lieu où il est dangereux de se trouver.  
J’en parle comme si j’étais vraiment là, mais je ne suis qu’une petite partie des figurants. Je suis celui qui écoute. Je m’émerveille devant la beauté et la douleur, la force et la vulnérabilité des femmes, et pourtant je reste en dehors de tout cela. J’apprends les noms des futures mamans et écoute le récit de leurs accouchements, mais ne les rencontre jamais pour la plupart.
Je me dis souvent que je suis marié à quelqu’un qui est sur la voie de la Sagesse. Mais Sharon n’est pas un archétype ; c’est une femme bien réelle qui s’occupe de sang et de douleur, de ventres tendus et de l’épiphanie de vies toutes neuves. C’est une gardienne du moment de la naissance, et lorsque ce moment arrive il n’y a rien à faire que de la laisser partir. Le téléphone sonne et elle part.
 
Tom Smith partage son temps entre l’écriture, l’instruction à la maison de ses deux enfants, Ben et Hannah, et son travail à la bibliothèque locale. Il vit à Lafayette, dans l’Indiana, où il est toujours marié à la sage-femme après 14 ans.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 23:43

Voilà une initiative très intéressante de l'Association MÂ

à laquelle je devrais normalement être présente :

 

 

 

SOIREE CONFERENCE – PROJECTION – RENCONTRES

 

Demain le Monde … la santé pour toutes et tous

 

Autour de la médecine traditionnelle Maya...

 

 

le vendredi 9 septembre à 19h au bar « la Vie Enchantiée »

15, quai Emile Zola à Rennes.

 

CONFERENCE

 

« La culture Maya matricarcale »

avec Fernando Hernandez Ojab (Fondation Y'ibel Cuxlejalil)

 

PROJECTION

 

du documentaire « Savoirs des sages-femmes indiennes des hauteurs du Chiapas »suivie d'une rencontre avec son réalisateur Agripino Ico Bautista (Organisation OMIECH)

 

avec le soutien du label Demain le Monde... la Santé pour toutes et tous.


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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 01:37

Comme je l'avais déjà dit je souhaite que l'association "Les Mères Veilleuses" ne reste pas seule mais qu'un réseau se constitue, un réseau de personnes, d'associations respectueuses de la naissance, des familles avec leurs choix personnels, des bébés ... 

Oui un réseau naît, il co-naît... En effet une naissance ne se fait jamais seule, c'est toujours une co-naissance... une naissance en entraîne toujours une autre comme celle du bébé qui entraîne celle de la maman. 

En effet nous naissons filles, puis grandissons femmes, devenons épouses et enfin, tel un accomplissement nous parvenons au statut, au rôle de mère... maman... ce mot qui fait tant rêver, fantasmer, ... Nous naissons à la maternité, non le jour de l'accouchement mais dès la conception de notre bébé. Bien souvent cette re-naissance, cette nouvelle naissance à nous-même change nos propres relations à notre mère, de façon inconsciente.

Cette naissance entraîne aussi celle d'un père, de grands-parents, de grands frères et soeurs, d'oncles ou tantes... Une naissance de petit d'homme en entraîne beaucoup d'autres...

 

Une naissance est toujours une co-naissance car il faut être deux, il faut une communion ...

Dans le même esprit je souhaite la naissance du réseau des Mères Veilleuses.

Ainsi se joint à moi Gwenola Picard, animatrice en chant prénatal. Vous pouvez la découvrir ainsi que son activité sur son site :

l'Etre Chantant

 

Bonne visite et j'espère vous annoncer bientôt d'autres branches qui feront grandir l'arbre de la co-naissance des Mères Veilleuses...

 


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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 23:52

Je veux vous partager la passion d'une amie doula. Solenn fait des maquillages de bidons, de gros ventres absolument magnifiques. Allez voir vous-mêmes sur son nouveau site:barbouille et barbidon  ... Vous m'en direz des nouvelles ...

Franchement moi qui avais déjà envie de me lancer, ça me donne vraiment envie d'essayer, sauf que je ne serai jamais à sa hauteur ...

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 21:32

Pour tous ceux qui le désirent l'option du paiement en ligne existe

désormais.

J'ai créé un compte paypal au nom de l'association ainsi vous

pouvez désormais adhérer à l'asso, faire un don ou un achat en

ligne.


Il vous suffit de m'envoyer un mail à l'adresse suivante :  

lesmeresveilleuses@ymail.com

 

en précisant ce que vous souhaitez et je vous ferai parvenir une

facture paypal qui vous permettra de payer en ligne.


Pour ceux qui n'aiment pas payer en ligne, envoyez-moi un chèque

à l'ordre de Nathalie Yungmann, à l'adresse suivante :


Association Les Mères Veilleuses

Nathalie Yungmann

Le bourgneuf

35270 Meillac.

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 21:15

Voici la réponse de La Leche League :

 

Clonage et publicité mensongère
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Ces derniers jours, les médias ont largement diffusé des communiqués sur une « avancée majeure de la technologie » : la fabrication de « lait humain » par des vaches clonées.
Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, qui pourrait produire, à l’âge adulte, « du lait similaire à celui des êtres humains », selon l'Institut national de technologie agricole (INTA).
Récemment, des chercheurs chinois avaient annoncé avoir mis au point un procédé similaire, mais en clonant deux vaches portant chacune l'un des deux gènes. 
En fait, ce type de clonage n’est pas une nouveauté : dès 1990, divers laboratoires pharmaceutiques annonçaient avoir réussi à cloner des vaches excrétant dans leur lait de la lactoferrine humaine.
 
Surtout, le fait que du lait de vache contienne de la lactoferrine et du lysozyme n'en fait pas pour autant du lait de femme ! 
C'est toujours du lait de vache, qui contient toujours tous les composants du lait de vache (entre autres une caséine très différente de la caséine du lait humain, beaucoup plus difficile à digérer). Le clonage de ces vaches leur permettra d’excréter dans leur lait juste 2 des « 279 protéines du lait humain qui participent à la protection du bébé » (Pr Peter Hartmann). De plus, il est très probable que ce lysozyme sera en majeure partie détruit lors de la pasteurisation du lait de vache, dans le processus de fabrication du lait industriel pour nourrissons. Sans parler des très nombreux autres composants du lait humain qui resteront absents ; celui-ci est par exemple le lait le plus riche en oligosaccharides (au moins 200 molécules différentes, qui jouent un rôle majeur dans la protection de l’enfant), contrairement au lait de vache qui en contient très peu. 
Il est donc parfaitement abusif de dire que le lait des vaches clonées sera « similaire à celui des êtres humains ». Par ailleurs, l’allaitement est bien plus que le transfert de lait de la mère à l’enfant. Il constitue une interaction complexe entre la mère et son enfant. 
 
On pourrait penser que les chercheurs sont motivés par le désir altruiste de mettre au point un substitut aussi proche que possible du lait humain, mais ce n’est pas vraiment le cas. Depuis des années, l’industrie pharmaceutique s’intéresse énormément au lait humain. Les recherches sur les composants du lait humain effectuées dans les années 80 et 90 ont montré que les propriétés de nombre d’entre eux représentaient un potentiel énorme  de prévention et de traitement des maladies humaines. Actuellement, environ 2000 brevets ont été déposés sur des composants du lait humain, qui représentent une manne céleste pour l’industrie pharmaceutique, et pour les fabricants de lait industriel. Il semble que les scientifiques sont en train de tenter de créer un monopole sur le lait humain ou ses composants.
 
Le jour où les vaches produiront du lait humain, c’est qu’elles seront devenues des femmes ! La complexité du lait humain est telle (et on continue à découvrir régulièrement de nouveaux composants) qu’un clonage ne pourra certainement jamais permettre de concevoir un animal génétiquement modifié sécrétant réellement du lait humain. Le seul objectif de l’industrie pharmaceutique est de récupérer, dans le lait de ces animaux clonés, les protéines humaines pour soit les rajouter à un lait industriel (qui sera toujours fabriqué à partir de lait de vache), lait qui pourra alors être vendu nettement plus cher au prétexte qu’il sera « comme le lait maternel », soit les utiliser pour la fabrication de médicaments novateurs.
 
Françoise Railhet, éditrice des Dossiers de l’allaitement
14 juin 2011
Mise à jour le Mardi, 14 Juin 2011 22:09
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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 21:10
voici un article de 20.minutes.fr :
Une vache clonée pour produire du lait maternel humain
31 commentaires
Publié le 11 juin 2011.
Photographie d'un veau cloné, Rosita ISA, premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel, au sein de l'Institut national de technologie agricole (INTA). Le 10 juin 2011, à Buenos Aires.

Photographie d'un veau cloné, Rosita ISA, premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel, au sein de l'Institut national de technologie agricole (INTA). Le 10 juin 2011, à Buenos Aires. AFP PHOTO/INSTITUTO NACIONAL DE TECNOLOGIA AGROPECUARIA/INT

SCIENCES - Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée comportant deux gènes humains...

Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, afin de produire un équivalent du lait maternel qui pourrait protéger les nourrissons contre des maladies et favoriser leur développement.

La vache Rosita

«La vache clonée, baptisée Rosita ISA, est le premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel», selon l'Institut national de technologie agricole (INTA).

«Cela ne va rien changer pour les femmes mais pour les bébés si, en les protégeant contre des maladies et en améliorant l'absorption de fer», a expliqué à l'AFP Nicolas Mucci, l'un des trois responsables des recherches menées par l'INTA et l'Université nationale de San Martin.

Des expériences similaires en Chine

Selon lui, des chercheurs chinois ont annoncé récemment avoir mis au point un procédé similaire, mais en clonant deux vaches portant chacune l'un des deux gènes, alors que l'équipe argentine a réussi à implanter les deux dans une même vache.

Le veau est né le 6 avril «par césarienne, en raison de son poids excessif, 45 kilos, alors que les (vaches) Jersey ne dépassent pas habituellement les 22 kilos» à la naissance, selon l'INTA. Il est surveillé «24 heures sur 24», a expliqué Nicolas Mucci.

Lactoferrine et Lysozyme

«L'objectif était d'améliorer la valeur nutritionnelle du lait de vache en ajoutant deux gènes humains, la protéine lactoferrine et le lysozyme», a déclaré un autre chercheur, Adrian Mutto, de l'Université nationale de San Martin, lors d'une téléconférence diffusée sur internet.

Le lysozyme est une enzyme très peu présente dans le lait de vache, mais en revanche on la retrouve dans le lait maternel de façon très concentrée au cours de la première semaine de lactation.

La lactoferrine existe chez tous les mammifères et permet d'assimiler le fer pour fabriquer des globules rouges. Mais elle est spécifique à chaque espèce, et donc la lactoferrine bovine n'agit pas sur les humains.

Cette protéine favorise également la pousse des dents et le développement de cellules intestinales, antibactériennes, antivirales et antifongiques.

Simulation de grossesse

Dans dix mois, les chercheurs vont pouvoir confirmer si les protéines sont bien présentes dans le lait de Rosita, en effectuant une simulation de grossesse. L'objectif de l'expérience est qu'à l'âge adulte, la vache puisse produire «du lait similaire à celui des êtres humains», indique l'Institut. Selon lui, il n'existe pas à ce jour de mammifères portant deux gènes modifiés. Les chercheurs argentins ont introduit les deux gènes dans une même cellule en une seule injection et non en deux comme cela se faisait auparavant. «C'est très important, car cela améliore l'efficacité du procédé», a-t-il assuré. A l'âge adulte, la vache pourra «avoir des enfants qui auront des gènes modifiés dans 25 à 30% des cas», a-t-il ajouté, «ce qui ouvre des perspectives pour les générations futures», selon l'INTA.

L'Argentine en pointe

Un laboratoire privé argentin avait créé le premier veau génétiquement modifié au monde en 2004 avec dans son ADN une hormone de croissance humaine permettant de produire des hormones de croissance à partir de lait de vaches génétiquement modifiées.

Quatre vaches génétiquement modifiées capables de produire du lait contenant de l'insuline, utilisée dans le traitement du diabète, étaient également nées en 2007 en Argentine dans le même laboratoire privé, une autre première mondiale.

 © 2011 AFP
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